Mes vélos
Peugeot bleu en acier double plateaux, puis un Mercier et enfin un Lapierre, triple plateaux pour les deux derniers.
Je me souviens de mon peugeot acheté avec mon premier salaire de chez Buitoni en 1967. J'avais 16 ans, boulot au lieu de vacances ! Je l'ai gardé très longtemps, jusqu'à mon arrivée à Grenoble en 1976, j'habitais a Boulogne-Billancourt. Je faisais plusieurs centaines de KM par semaine, autour de l'hippodrome de Longchamp, une association existe, ici. J'ai retrouvé l'histoire sur leur site, ici
A mon arrivée à Grenoble, quelques amis, ont voulu me tester en montant à Chamrousse.
Eclats de rire de ces joyeux lurons lorsqu'ils ont vu mon materiel; vélo en acier avec le double plateau en acier incassable, et des dévelopements invraisemblables: 48-52 et 14 à 21. Ca n'a pas été facile, j'ai eu mal, mais je suis monté!
Les railleurs d'en bas sont resté coi, nous n' avons jamais recommence à faire du vélo ensemble, il faut dire qu'en aout 1976, j'avais déjà plusieurs milliers de km, peut-être 8000 km dans les jambes.
J'ai beaucoup aimé l'effort nécéssaire et j'ai décidé de faire tous les cols disponibles a proximité de Grenoble.
J'ai vite abandonné le Peugeot beaucoup trop lourd pour la montagne. Le Mercier était parfait, j'ai fait avec lui la totalité des cols à moins de 200 km de Grenoble.
Chartreuse, Vercors, Belledonne, Oisans.
La boucle Grenoble - Uriage-Vizille était fait plusieurs fois par semaine.
Sortie à 3 heures de Grenoble, 3 routes pour Chamrousse.Uriage-Seiglières-Chamrousse-, Uriage-Prémol-Chamrousse,Séchilienne-Luitel-Chamrousse, Glandon, Croix de fer, Lautaret, Galibier, Télégraphe, Ornon, La Morte, Oulles, La Bérarde, Les Deux Alpes, l' Alpe d'Huez, Glandon étaient a porté de vélo et facile dans la journée, je travaillais lanuit et dormait peu ...
'Mes vélos ont été mes compagnons de route pendant de très nombreuses années.
Les developpements des triples plateaux 32-42-52
Pignons de 13 à 28.
8,55m à chaque tours de pédale pour un 52x13 et 2,44m pour un 32x28 . Y'a de quoi faire, en pratique j'utilisais ceux ci-dessous, pour être en ligne de chaine.
| Dents du pignon | Plateau 52 dents | Plateau 42 dents | Plateau 32 dents |
|---|---|---|---|
| 14 | 7,94 | - | - |
| 15 | 7,41 | 5,98 | - |
| 17 | 6,54 | 5,28 | - |
| 19 | 5,85 | 4,72 | - |
| 21 | - | 4,27 | - |
| 24 | - | 3,74 | 2,85 |
| 28 | - | - | 2,44 |
Pour les cols Hors catégories j'utilisais fréquement le 32x28 du Mercier, pour souffler un peu.
Une chute qui aurait pu finir très mal.
En 1978 ?, Col du Galibier, le boyau de mon Mercier a éclaté et décollé.Résultat une chute spectaculaire en descendant trop rapidement. Boyau mal collé à la Pastali, freinage trop brutal, jante brulante ?
J'ai traversé la route, heureusement pas de voiture en face, et je me suis arrête avant le ravin
Ecorché et en sang, j'ai pu réparer et rentrer à la maison, je m'en rapelle encore et je me souviens de l'endroit même après 47 ans ..
Quelques souvenirs de bavante
- Oulles, une descente mémorable, à la limite de l'accident.
- Alpe d'Huez, j'ai fait, plusieurs fois. A chaque fois emmerdes et trouille, à cause des voitures
- La Bérarde, toujours le problème avec les automobilistes et le vertige
- Le Télégraphe, descente à 70 km/h minimum et doubler des cars qui descendent à 50 km/h
- Pyrennées, les animaux qui traversent sans regarder si il y a un cycliste
Mes cols préférés
- Chamrousse, pour la proximité de Grenoble
- Le Glandon, pour la beauté du paysage
- Le Lautaret, pour acceder à Briancon et au Galbier
- Le Galibier, pour le monument Henri Desgranges
- Le Télégraphe, pour la vitesse en descente
- La Bérarde, pour le vertige
- Les Deux Alpes, pour le paysage
- L'Izoard, pour le paysage lunaire.
- L'Alpe d'Huez, pour les lacets
- Le col de Spondelles, retour par le Soulor, j' en ai bavé !'
- Le Soulor, pour les animaux et caniveaux
- L'Aubisque, paysage magnifique